Le Petit Monde d'Audrey
 
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Audrey
Souhaitons-le. Il est toujours plus que navrant de voir disparaître des richesses archéologiques.
ThunderLord
Des études avaient déjà été faites, bien que peu conséquentes, sur les statues dans les années 90, et de très nombreuses photographies d'époque sont disponibles, aussi ne devrait-on pas avoir trop de mal à les reconstituer à l'échelle
Audrey
Le plus difficile sera de les reconstituer avec exactitude, sans les originaux.

Cela sera un sacré exploit si le travail ne peut se faire qu'à partir de photographies et quelques mesures diverses.
ThunderLord
Dans la même catégorie, il est prévu de reconstituer dans les 5années à venir les grandes statues d'afghanistan (représentant Bouddha, je crois ?) détruites par les afghans, et qui constituaient des monuments quasiments uniques sur l'évolution des cultes asiatiques en fonction de la migration géographiques des peuplades. Une grande perte au niveau archéologique et anthropologique pourrait ainsi être évitée.
Audrey
Exact, Simulacre
Le seul point qui risque de freiner la reproduction des oeuvres de cette façon, c'est le coût de ce procédé.
Nous aurons donc encore pas mal d'années à attendre avant de pouvoir apprécier le maximum d'oeuvres sans nous rendre à l'étranger.
Simulacre
Je trouve ça très bien, pour la conservation et la réstitution des oeuvres. De plus, pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer à l'étranger, ils pourront profiter des oeuvres sans faire de longs voyages et dépenser des fortunes.
Audrey
(Source : CNRS)

Un robot taille la copie du Sphinx

Pour la première fois au monde, un robot sculpteur a recopié à l’identique une statue vieille de plus de 2500 ans.

Le Sphinx de l’île grecque de Naxos possède désormais son double en marbre , et non plus en plâtre obtenu par moulage, seule possibilité jusqu’alors.

L’original a été scanné par des faisceaux laser, pour obtenir un modèle numérique en 3D, qui a servi de référence au robot.

Réalisé dans un atelier de Saint-Savine (Aube), le nouveau Sphinx sera exposé à l’Archéopole de Bordeaux.
Pour admirer le Sphinx de Naxos, il n'est donc plus besoin de se rendre au musée de Delphes, sa reproduction exacte trônant désormais dans le hall de l'Archéopôle.

Le CNRS , le laboratoire d’archéologie Ausonius et la SNBR , spécialisée dans la taille de pierre, sont à l’origine de cette réalisation.

Cette première mondiale - il s'agit du premier facsimilé de sculpture réalisé par numérisation - est l'aboutissement d'une grande aventure technologique.
Impossible à scanner en un seul bloc, le Sphinx a été virtuellement « découpé » : les techniciens de l'Archéopôle ont procédé segment par segment, scannant plus de 100 parties au total, ce qui représente une bonne semaine de travail.

Cette nouvelle technologie devrait permettre non seulement une conservation durable de pièces archéologiques fragiles .
Mais également, à l’heure où bien des nations demandent la restitution de leurs biens pillés au cours de l’histoire et exposés dans des musées d’autres pays, de pouvoir réaliser un exemplaire “à l’identique” avant la restitution de l’original .
 
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