Le Petit Monde d'Audrey
 
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Audrey
Constance a écrit :

Ça risque pas de germer si on les laisse dans le noir ?

Bah, tu peux toujours essayer, une fois germés, de planter tes sacs dans le jardin....et attendre la récolte de pommes de terre. Suffit d'être patient, très patient.
Constance
Hmm mais faut sans doute des conditions de conservation particulières pour 'optimiser' leur durée de vie ?
J'imagine que si on les garde dans une cave un peu trop humide, c'est pas bon ?
Ça risque pas de germer si on les laisse dans le noir ?
Audrey
A mon avis, ces sacs devraient tout de même être réutilisables durant 2 mois minimum. De la même façon que les sacs en amidon de maïs distribués dans les magasins de jardinerie Botanic, qui, eux, étaient réutilisables plusieurs mois sans problème (j'ai testé).
Constance
En voilà une nouvelle qu'elle est bonne

Bon par contre c'est pas trop réutilisable j'imagine, donc je ne pense pas que ça suffira à faire disparaître totalement le sac plastique
Audrey
(AFP - 02/08/06)
Le sac en pommes de terre à l'assaut de son concurrent en plastique

Depuis quelques mois, une appétissante odeur de pain grillé flotte dans l'air d'une petite usine de d'Ambrumesnil (Seine-Maritime), qui s'est lancée dans la fabrication de sacs biodégradables à partir de fécule de pommes de terre.

Hormis cette odeur qui s'échappe lors du chauffage de la fécule, rien n'a changé dans cette usine de la société Plastiques et Tissages de Luneray (PTL, filiale du groupe français d'emballage Sphère), qui est la première à produire de tels sacs en France.

"Les chaînes qui servaient à la fabrication de sacs en plastique sont utilisées sans transformation pour produire les modèles bio", assure René-Pierre Renault, directeur de PTL.

A la place des granulés de plastique, les ouvriers introduisent dans les extrudeuses des granulés de fécule. "La pomme de terre qui est utilisée est très riche en fécule et ne serait probablement pas recommandée par les diététiciens en raison de sa forte teneur en sucre", précise le directeur.

La préparation est ensuite torturée à travers plusieurs machines avant de ressortir en bout de chaîne sous forme de sacs poubelles ou de congélation. En apparence, les modèles en pommes de terre ressemblent à leurs concurrents en plastique, hormis peut-être un toucher plus soyeux pour les premiers.

Les sacs "bios" n'auraient pratiquement que des avantages, selon René-Pierre Renault : "Ils sont économes en énergie car ils ne doivent être chauffés qu'à 140 degrés au lieu de 180, ils nécessitent moins de matière première car ils sont de 15 à 20% plus denses, ils sont plus résistants en raison de la consistance de la fécule, ils offrent un nouveau débouché aux agriculteurs et ils se dégradent en cinq ou six mois contre 400 ans pour le sac en plastique".

Il est toutefois un critère pour lequel le sac en fécule ne peut aujourd'hui rivaliser avec son homologue en plastique : son prix. "Le double...", reconnaît René-Pierre Renault. Mais à ses yeux, ce handicap devrait se résorber très vite. "Le prix du plastique est condamné à la hausse comme celui du pétrole dont il est issu, tandis que le sac en fécule baissera à la faveur de l'augmentation des volumes", assure-t-il.

Ces tendances devraient favoriser le développement du sac en pommes de terre, mais aussi de tous les autres modèles biodégradables, notamment ceux à base d'amidon de maïs développés par des concurrents du groupe Sphère .

Chez PTL, la production de sacs "bios" commencée en décembre 2005 devrait atteindre 600 tonnes en 2006, mais restera très minoritaire face aux 27 000 tonnes de sacs en plastiques que le groupe continuera à produire. "Mais nous sommes prêts à basculer du jour au lendemain vers le bio si la demande est là", assure le directeur.

Cette production à base de matière végétale représente un retour aux origines pour cette société de 200 salariés qui a longtemps fabriqué des sacs en toile de jute à partir de lin, avant de passer au "tout plastique" dans les années 70.
 
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