Le Petit Monde d'Audrey
 
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Audrey
Haro sur le BLAIREAU


Depuis 1997, année d'interdiction du gazage des terriers dans lesquels il se réfugie, le blaireau a lentement repeuplé nos campagnes.

Il n'en fallait pas plus pour que certains piégeurs demandent le classement de ce mustélidé, une espèce nocturne déjà considérée comme "gibier", sur la liste officielle des "animaux nuisibles, comprenant notamment la fouine ou la martre.

Ces chasseurs justifient leur requête par les dégâts causés par le blaireau aux nichées de lapereaux ou d'oisillons, et aux cultures de maïs.

Aujourd'hui, les préfets accordent donc de nombreuses dérogations de destruction, et la pratique du "déterrage" est même en recrudescence !
L'animal est mis à mort après avoir été traqué sous terre par des chiens, souvent des terriers.


Contre ces pressions, les associations de protection de la nature se mobilisent en réalisant des expositions ou des conférences sur la vie du blaireau.

Elles rappellent que les densités sont très inégales selon les régions, et que l'animal se nourrit de lombrics, d'invertébrés, de baies et de champignons.
Elles précisent également que les dévastations de cultures sont rares, minimes, et restent localisées.

Enfin, il serait bon de ne pas oublier que le blaireau favorise la multiplication de plantes, comme le sureau noir, par la dissémination des graines dont il fait bombance.

Le blaireau, un animal utile, inoffensif... et qu'il serait bon de laisser vivre en paix !
 
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