Le Petit Monde d'Audrey
 
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Je rejoins totalement ThunderLord sur ce sujet.
ThunderLord
Les abbattre ? Alors que les éléphants sont de moins en moins nombreux depuis 1920 ? Il ne serait pourtant pas si difficile ni onéreux de les neutraliser aux tranquilisants avant de les transférer dans d'autres réserves, par voie de terre s'ils veulent absolument économiser !
Audrey
(AFP - 10/03/06)
Le Kruger, inquiet pour sa biodiversité,
envisage d'abattre des milliers d'éléphants


Ian Whyte a un jour assisté, stupéfait, à la scène d'un éléphant affamé arrachant en un éclair l'écorce de trois arbres d'amarula, dans le Parc national de Kruger, en Afrique du Sud.

"En quelques minutes, ce mâle a tué trois arbres", se souvient Whyte, spécialiste des pachydermes qui travaille dans ce parc emblématique depuis 36 ans.

Le Kruger, l'une des réserves d'animaux sauvages les plus splendides du monde, envisage d'abattre des milliers d'éléphants en raison d'une surpopulation à l'origine de destructions massives d'arbres qui menace, par ricochet, sa biodiversité.

Au cours de la décennie écoulée, le nombre d'éléphants dans le Kruger a presque doublé. Quelque 12 500 vivent aujourd'hui dans cette réserve de deux millions d'hectares, loin du chiffre optimum de 7 000 avancé par les autorités du parc.

Pour M. Whyte, le parc national n'a, aujourd'hui, pas d'autres solutions que de passer par l'abattage .

"Je ne connais personne qui soit enthousiaste à l'idée de tuer des éléphants. Mais est-ce préférable de ne rien faire et de risquer de perdre d'autres espèces ?", s'interroge-t-il, citant des études qui démontrent que le nombre de grands arbres, qui abritent en particulier des nids de rapaces, a connu une chute drastique.

Depuis que le gouvernement a annoncé, il y a six mois, qu'il envisageait de lever le moratoire imposé sur l'abattage des éléphants en 1995, sans chiffres précis ni calendrier, l'Afrique du Sud est devenue la cible de divers groupes de défense des animaux qui mettent en avant la cruauté d'un tel exercice.

A bord d'hélicoptères, une équipe de spécialistes repère une meute et abat la femelle qui la dirige d'une balle dans la tête. Perdus, tous les autres éléphants se rassemblent autour de sa dépouille ou errent aux alentours, devenant alors des cibles faciles pour un abattage rapide.

L'éléphant étant un animal extrêmement social, les responsables du parc jugent que la méthode la plus appropriée est d'abattre une meute en entier, y compris les bébés, plutôt que de laisser certains d'entre eux en vie, traumatisés .

A la pointe du lobby anti-abattage, le Fonds international pour le bien-être des animaux (IFAW) affirme que les autorités du Kruger n'ont pas exploré toutes les voies alternatives, parmi lesquelles la contraception, le transport des pachydermes vers d'autres réserves ou la création de "megaparks" qui leur offriraient plus d'espace.

"C'est un débat très passionnel", reconnaît J.P. Louw, porte-parole du ministère de l'Environnement et du tourisme.

"Nous devons aller au-delà des émotions et trouver la meilleure solution pour la biodiversité en Afrique du Sud", ajoute-t-il.

Avec plus d'un million de visiteurs chaque année dans le Parc Kruger, et l'importance cruciale du tourisme comme source de devises étrangères, l'Afrique du Sud ne peut se permettre d'être isolée, voire montrée du doigt, sur le continent. Pretoria déploie déjà des efforts pour s'assurer du "soutien" des autres pays africains sur le sujet.

"Nous voulons une solution africaine à ce problème", affirme Louw.

La décision finale du gouvernement devrait être annoncée d'ici la fin de l'année.

Message édité le 10-03-2006 à 21:08:58 par Audrey
 
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