Le Petit Monde d'Audrey
 
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ThunderLord
Je suis d'accord avec toi Audrey, il s'agit ici de faire courir des risques inutiles à des ruines inscrites au patrimoine archéologique de l'humanité en espérant en tirer un bénéfice pécunier. C'est petit.
Audrey
Merci, Thunder, pour l'info.

Nan mais là, il y a vraiment de quoi se poser des questions, tout de même !!
Alors, parce qu'ils ont construit un musée (à coût prohibitif, d'ailleurs), et qu'ils n'ont pas grand'chose à mettre à l'intérieur pour attirer le touriste, la "bonne idée" du moment, c'est de déménager carrément l'Acropole ! Ben voyons !! Et les archéologues laissent faire ???
Bon sang de bonsoir ! Des vestiges de plus de 2000 ans, ça se respecte ...et on est sensé leur fiche la paix, pas les déménager à coup de grues !
Lorsqu'un déménagement de vestiges historiques est rendu obligatoire par une menace d'éboulement, un risque majeur, ok. Mais là c'est simplement par spéculation !
ThunderLord
Le Panthéon sera déménagé à la grue vers un nouveau musée



Des grues déplacent un container le 11 octobre 2007 à l'Acropole pour effectuer un test avant le début des travaux


Tout est prêt pour que démarre ce week-end le très délicat déménagement d'une partie des vestiges de l'Acropole, qui quittent pour la première fois le célèbre rocher et son vieux musée pour rejoindre un nouveau bâtiment, tout en transparence, conçu par l'architecte Bernard Tschumi.

Empaquetés dans des caisses métalliques, plus de 300 statues et blocs sculptés, dont les célèbres caryatides ou les chefs d'oeuvres de la frise ionique du Parthénon - principal temple de l'Acropole - doivent être transférés à raison de quatre transports par jour par trois grues géantes.

L'opération doit démarrer dimanche avec le transfert d'un premier vestige, un bas-relief de la frise nord du Parthénon pesant 2,3 tonnes, représentant une partie de la procession des Panathénées, une fête religieuse antique en l'honneur de la déesse antique Athéna.

Un premier test du système de grues a été effectué jeudi en présence de dizaines d'archéologues, ingénieurs, conservateurs et techniciens qui ont scrupuleusement suivi pendant plus de deux heures le transfert d'une caisse qui contenait un morceau de marbre de 2,5 tonnes depuis l'actuel musée, situé en haut du site, à côté du Parthénon, vers le nouveau musée, 300 mètres plus bas.

"C'est le dernier stade avant le début dimanche du déménagement historique des vestiges de l'Acropole, un déménagement sans précédent après 2.500 ans, techniquement difficile, compliqué et délicat", a déclaré à l'issue de l'opération le ministre de la Culture, Michalis Liapis.

D'un coût de 1,6 million d'euros, le transfert des oeuvres doit s'achever d'ici six semaines.

Le nouveau musée est un grand bâtiment posé sur pilotis au milieu de vestiges archéologiques, où le verre domine. Il a été dessiné par le Suisse Bernard Tschumi, lauréat d'un concours lancé en 2001.

Alors qu'il devait au départ être prêt pour les jeux Olympiques de 2004, ce musée a connu une série d'avanies bureaucratiques et techniques avant la signature du contrat de construction, pour près de 129 millions d'euros.

Haut de 23 mètres, d'une superficie de 25.000 m2, l'édifice comporte trois niveaux, dont une salle située au dernier étage où une place a été réservée pour accueillir la frise orientale du Parthénon, oeuvre monumentale qui se trouve actuellement au British Museum de Londres et dont la Grèce réclame en vain le retour à la Grande-Bretagne depuis des années.

"Les milliers de visiteurs du nouveau musée seront nos meilleurs alliés pour le retour des frises", a insisté M. Liapis.

Au premier niveau du bâtiment seront exposés les vestiges mis au jour après les fouilles effectuées lors des travaux de terrassement, tandis que le second niveau va accueillir les objets de la période archaïque (800 à 500 avant JC) provenant des deux autres temples de l'Acropole, celui d'Erechthéion et d'Athéna Niké, et de l'entrée monumentale des Propylées.

L'inauguration du musée n'aura lieu que d'ici la fin 2008 mais les visiteurs pourront graduellement visiter certaines salles une fois le transfert des vestiges effectué.

En attendant, les archéologues vont garder un oeil inquiet sur la météo: "En cas d'orage ou des vents forts, nous allons arrêter l'opération car notre priorité est la sécurité des vestiges", a souligné le ministre.

L'un des sites les plus visités au monde, l'Acropole a acquis sa physionomie actuelle au Ve siècle avant notre ère, l'âge d'or de la démocratie athénienne.


Source : AFP via ActuLive.
 
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