Le Petit Monde d'Audrey
 
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Arielle
Eh bien, après tout ça, ils reçoivent juste une petite tape sur la main ?
Incroyable !
Audrey
Quinze ex-employés de la Tour Eiffel condamnés à Paris pour escroquerie


Quinze ex-employés de la Tour Eiffel, jugés pour avoir détourné plus de 700 000 euros en manipulant la billetterie du monument payant le plus visité au monde, ont été condamnés vendredi à Paris à des peines de prison avec sursis et des amendes comprises entre 2 000 et 10 000 euros.

Les prévenus, 12 femmes et 3 hommes âgés de 35 à 64 ans, étaient poursuivis pour "abus de confiance", l'accusation leur reprochant d'avoir profité des lacunes du système informatique des billetteries de la Tour Eiffel pour détourner à leur compte une partie de la recette.

La 13e chambre du tribunal, présidée par Agnès Quantin, les a condamnés à des peines de prison avec sursis allant de 3 mois à 1 an. Ils devront en outre verser à la Société nouvelle d'exploitation de la Tour Eiffel (SNTE) un total de plus de 700 000 euros de dommages-intérêts correspondant aux sommes escroquées.

Les détournements portent sur des sommes allant de 8 981 euros (2 199 billets détournés) à 100 533 euros (11 043 billets détournés). Le tribunal n'a pris en compte que la période 1999-2002, même si l'escroquerie remontait à 1996. En effet, en raison des règles encadrant la prescription pour le délit d'"abus de confiance", seuls les faits les plus récents pouvaient être retenus.

L'affaire avait débuté en février 2002 par le dépôt d'une plainte avec constitution de partie civile de la SNTE qui, deux mois plus tôt, avait reçu une lettre anonyme dénonçant les faits incriminés.

"J'ai passé une saison au service de votre société et j'ai pu remarquer des manipulations frauduleuses", écrivait le corbeau en évoquant une tricherie au billet vendu.

En fait, les mis en cause provoquaient sur leurs caisses des micro-pannes qui avaient pour conséquence l'émission de billets non-comptabilisés par le système. Ils les vendaient ensuite et empochaient l'argent qui aurait dû aller dans les caisses de la Tour Eiffel.

Pour les condamner, le tribunal a estimé qu'ils n'étaient pas parvenus à fournir une "explication claire, cohérente et convaincante" sur un certain nombre de points.

Ils n'ont notamment pas pu préciser pourquoi il y avait une "très importante distorsion" entre le nombre de billets non-comptabilisés qu'ils émettaient et celui émis par leurs collègues.

Le tribunal a également tenu compte, pour les déclarer coupables, des aveux partiels de certains d'entre devant leur direction, l'inspection du travail ou les services de police.

En outre, la juridiction a relevé que 11 des 15 prévenus, entre 1999 et 2002, n'avaient fait aucun retrait d'espèces sur leurs comptes bancaires.

Enfin, souligne-t-elle dans sa décision, quatre des ex-salariés n'ont procédé à aucune contestation de leur licenciement pour faute grave.

Inaugurée officiellement le 31 mars 1889, la Tour Eiffel a été visitée par plus de 220 millions de touristes depuis cette date.

(AFP - 22/06/07)
 
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