Le Petit Monde d'Audrey
 
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Audrey
Quand on pense que c'est le même homme qui, lors d'une expo (à Londres, si mes souvenirs sont exacts) avait suscité de grands questionnements...

En effet, lors de cette expo, (présentant des cadavres platinés, dans des postures différentes - expo qui avait grandement choqué à l'époque), il s'était avéré que les cadavres étaient tous d'origine asiatique. Ce qui semait le doute sur leur provenance officielle... rappelant la fameuse "filière asiatique", filière d'approvisionnement illégal de cadavres (et organes).

Je n'ai pas l'info concernant la suite donnée aux questionnements de l'époque, mais, en tous cas, voilà qui rend d'autant plus "dérangeant" cette "usine de Guben"....
Eisenheit
Je ne suis pas pour, mais je ne suis pas contre. C'est irrespectueux certes, mais certaines personnes font don de leur corps à leur mort. Ici également. Il n'est pas question de ne "pas respecter". Si une personne ne veut pas subir ceci, ben elle ne le subit pas. Il faut qu'elle le demande et agrée. Donc ici, je ne vois pas ce qui pose problème si c'est pour la science UNIQUEMENT.
Pour le coup des visites, oui c'est "gros".
ThunderLord
C'est malsain, irrespectueux et... Je sais pas, mais non. On peut être macabre sans être vulgaire, lui allie les deux. A la porte, docteur Mangeley.
Audrey
Et tu n'es pas le seul, Constance !
C'est effrayant, à tous points de vue !
Constance
[...] ... ça me plaît pas ce truc.
Audrey
(AFP - 17/11/06)
Une usine de "tranches de cadavres" ouvre ses portes au public en Allemagne


L'anatomiste allemand Gunther von Hagens pose avec un cadavre "plastiné"
le 16 novembre 2006 à Guben

C'est une usine peu banale qui vient d'ouvrir ses portes à Guben, une bourgade allemande proche de la frontière polonaise : on y fabriquera des tranches de cadavres "plastinées", destinées à la recherche scientifique, et cela sous l'oeil du public qui, moyennant finance, pourra assister à l'opération.

Le concepteur de ce projet en apparence délirant est le célèbre anatomiste allemand Gunther von Hagens, qui a bâti sa notoriété en exposant à travers le monde, telles des sculptures, des cadavres conservés à l'aide d'une technique de son invention, la "plastination".

Fort de ce succès, celui que la presse allemande a parfois surnommé "Docteur la Mort" a inauguré jeudi son dernier "bébé" : un atelier de production de tranches "plastinées" de cadavres (humains et animaux), découpées à la scie, qui serviront aux chercheurs ou aux étudiants en médecine.

Quelque 6 000 personnes auraient déjà décidé de faire don de leur corps, après leur mort, à ce projet, afin que leurs restes, une fois découpés en tranches, servent à des fins d'enseignement.

L'originalité du projet est que l'atelier, baptisé "Plastinarium", est également un musée. Trois jours par semaine, moyennant 12 euros, les curieux (l'entrée est interdite aux enfants de moins de 14 ans) pourront assister à toutes les étapes de la transformation des cadavres, avant d'admirer, en fin de visite, des corps humains entiers et disséqués.

La boutique de souvenirs proposera aux touristes d'authentiques tranches de cadavres d'animaux, mais "il est hors de question de vendre au grand public des tranches de corps humains, c'est uniquement pour la recherche", jure M. von Hagens.


Gunther von Hagens joue aux échecs avec un cadavre plastiné


L'entreprise, qui a nécessité un investissement d'un million d'euros, emploie 42 salariés, mais pourrait embaucher à terme quelque 200 personnes : une manne dans cette région de l'ex-RDA frappée par un chômage de masse. Quelque 700 demandeurs d'emploi se sont ainsi portés candidats à un poste de "préparateur de cadavres".

Le coeur de l'établissement, installé dans une ancienne usine textile de la fin du 19e siècle, est un immense atelier aux murs blancs décorés de planches anatomiques et de vieilles gravures représentant des dissections. Les salariés, dûment gantés, s'y affairent sur les cadavres à grands renforts de produits chimiques, de congélateurs géants et de scies circulaires.

"La première fois qu'on doit traiter un cadavre, ça fait vraiment bizarre, mais après, on s'habitue", témoigne Carola Schmidt, l'une des employées du "Plastinarium", qui a passé cinq semaines en Chine, dans une des "filiales" de M. von Hagens, pour se former aux techniques de traitement des corps.

Le patron de cette étonnante usine, qui pose volontiers pour les photographes au milieu des corps transformés ou des alignements de squelettes, espère produire chaque année "un million de tranches" humaines et animales d'ici cinq ans, dont les plus complexes pourraient être vendues jusqu'à 7 000 euros aux laboratoires de recherche.

"On dit que je gagne de l'argent avec des corps. C'est vrai, mais les entrepreneurs de pompes funèbres aussi, et personne ne le leur reproche. De plus, je crée des emplois", se justifie M. von Hagens, qui insiste sur le caractère pédagogique de ses expositions.

Mais le "Plastinarium" ne fait pas l'unanimité à Guben. Jeudi, pour son inauguration, une trentaine de militants d'un collectif d'opposants brandissaient des pancartes, sur lesquelles on pouvait lire "ici on scie ta mère et on plastine ta soeur" ou bien "dignité pour les vivants et les morts".

"Ce qui se passe ici constitue une grave atteinte à la dignité des défunts", s'emporte Irene Brockes, femme pasteur de 48 ans et membre du collectif anti-Plastinarium. "Au vu de son passé nazi, l'Allemagne a une responsabilité particulière en matière de respect des morts, mais cette responsabilité, M. von Hagens la foule aux pieds".
 
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