Le Petit Monde d'Audrey
 
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Audrey
Un petit chantier naval de Paimpol fait le pari des bateaux nettoyeurs


Un "Cataglop" dans le port de Paimpol

Un petit chantier naval de Paimpol (Côtes d'Armor) mise sur des bateaux ramasseurs de déchets et d'hydrocarbures, dans les ports et maintenant en mer, pour assurer son développement en France et à l'étranger.

Ecocéane, né en 2003 du rachat d'un chantier naval en difficulté et qui emploie 25 personnes, a inauguré cette semaine le navire amiral de sa gamme, le Catamar (22,5 mètres), en présence de Maud Fontenoy, navigatrice et vice-présidente du Conservatoire du Littoral.

Le bateau aspire l'eau à nettoyer entre deux bras situés à son avant, puis entre ses deux coques où elle est traitée, suivant un procédé breveté internationalement par Ecocéane.
Les déchets solides flottants sont retenus dans un panier puis les hydrocarbures sont détachées de l'eau par un séparateur.

Le bateau, vendu 4,8 millions d'euros, peut travailler jusqu'à force 5, lorsque la mer est houleuse et que le vent est compris entre 31 et 40km/h. Il peut récolter selon ses concepteurs jusqu'à 100 mètres cubes d'hydrocarbures par heure.

"Catamar est fait pour le travail au large, près des pétroliers, parfait pour le canal de Panama ou de Suez", expliquent les dirigeants du chantier.

Pour l'instant, Ecocéane, qui fait 80% de son chiffre d'affaires à l'export, a vendu 40 petits frères du Catamar, les Cataglops, spécialisés dans le travail en eaux calmes (ports, canaux, rivières) à des Etats, des collectivités locales, des communes et des prestataires de services en Europe, en Afrique et en Australie.

En France, les ports du Crouesty, de Dieppe, d'Arcachon et de Marseille ont été séduits par le système. Un bateau a également a été vendu à la ville de Paris pour nettoyer le bassin de la Villette et ses canaux.

Avec le Catamar, Ecocéane vise en particulier la Méditerranée, où il se produit l'équivalent de "70 Erika par an", selon Maud Fontenoy. Le chantier aimerait vendre, dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée, 16 bateaux pour un nettoyage quotidien et une veille en cas de marée noire.

Même si "l'équilibre n'est pas encore atteint ", selon le cofondateur Robert Gastaldi, l'entreprise, financée par des particuliers, ne paralyse pas ses projets à cause de la crise et prévoit d'embaucher un commercial en août.

"Tous nos fournisseurs sont français et nous travaillons avec deux autres chantiers navals bretons ", assure Eric Vial, le président d'Ecocéane.

(AFP - 30/04/09)
 
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