Le Petit Monde d'Audrey
 
Retour au forum
 

Ajouter une réponse

Pseudo :    S'inscrire ?
Mot de passe :    Mot de passe perdu ?
Icône :
                                
                                
Message :
 
 
 
Smilies personnalisés
 
Options :
Notification par email en cas de réponse
Désactiver les smilies
Activer votre signature
 
 
Dernières réponses
ThunderLord
Chez moi à Lyon, on a très bien dormi, merci
Audrey
Le Sud-Ouest balayé par la pire tempête depuis 10 ans




(crédit photos : Reuters)

Quatre morts, des blessés, 1,7 million de foyers sans électricité, arbres et toits arrachés, routes coupées : le sud-ouest de la France a été balayé samedi par une forte tempête, la plus violente depuis dix ans.

Au même titre que le nord de l'Espagne, les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et les départements de l'Aude et des Pyrénées-Orientales ont été secoués par des rafales dépassant parfois les 170 km/h.

Les intempéries et leurs conséquences ont fait trois morts dans les Landes : un homme de 75 a été retrouvé sans vie à Loos, dans le nord du département, un autre a été percuté par un débris volant dans son jardin et un troisième a été victime de la chute d'un arbre sur sa voiture.
Selon la préfecture, une panne d'électricité a fait une quatrième victime en Gironde : une septuagénaire placée sous assistance respiratoire.
La tempête a aussi fait au moins dix morts, dont quatre enfants, en Espagne.

Dans le Gers, un pompier a été grièvement blessé par la chute d'un arbre lors d'une intervention, mais ses jours ne sont pas en danger, selon la préfecture.

Après avoir fait de gros dégâts dans les départements proches de l'Atlantique, la dépression s'est étendue dans le cours de la journée aux régions Poitou-Charentes et Languedoc-Roussillon.

Le président Nicolas Sarkozy a dit qu'il se rendrait dans le Sud-Ouest dimanche pour évaluer les dommages. Il devrait être accompagné par la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, qui a annoncé l'envoi de plus de 700 hommes en renfort.


LE SOUVENIR DE LA TEMPÊTE DE 1999
"Si nécessaire, nous ferons appel aux moyens militaires pour permettre le rétablissement le plus rapide possible, au moins sur les points stratégiques, de l'électricité, du téléphone, et des communications", a déclaré à la presse le Premier ministre, François Fillon.

Le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, a indiqué que la France ferait appel à la solidarité européenne pour faire face aux conséquences de la tempête. Sa collègue de l'Economie, Christine Lagarde, appelle pour sa part dans un communiqué les assureurs à "faire preuve d'une mobilisation exemplaire".

Dans la nuit de vendredi à samedi, puis toute la journée de samedi, des vents violents accompagnés de pluies ont entraîné des chutes d'arbres sur des lignes électriques, privant de courant jusqu'à 1,7 million de foyers, selon Electricité réseau distribution France (ERDF).

Les coupures d'électricité ont concerné plus de 820.000 foyers dans la région Aquitaine, 477.000 en Midi-Pyrénées et 362.000 en Languedoc-Roussillon, selon ERDF.
Des dizaines de milliers de personnes ont aussi perdu l'usage de leur téléphone fixe et/ou de leur appareil mobile.

Des rafales de vent ont été enregistrées à :
- 170 km/h environ au Cap-Ferret, sur le bassin d'Arcachon,
- 162 km/h à Bordeaux,
- 159 km/h à Biscarrosse, dans le nord des Landes,
- et 183 km/h à Cap Creus à la frontière franco-espagnole.

Le plan Orsec a été déclenché dans les Landes, entraînant la mobilisation d'une centaine d'hommes de la sécurité civile.
Cette tempête rappelle celle de décembre 1999, qui avait fait 88 morts et d'énormes dégâts dans tout le pays.


AUCUNE CIRCULATION DANS l'AUDE
Dans l'Aude, où des rafales ont été enregistrées à 169 km/h, le préfet, Bernard Lemaire, a interdit toute circulation sur l'ensemble des routes à tous les véhicules.

Le trafic ferroviaire a été interrompu pendant plusieurs heures dans les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et dans les départements de l'Aude et des Pyrénées-Orientales.
Il a progressivement repris à la mi-journée au départ de Paris-Montparnasse et de Bordeaux, avec des retards.

Le trafic des aéroports de Toulouse-Blagnac et Bordeaux-Mérignac a été interrompu, avant de reprendre progressivement. L'aéroport de Perpignan ne devrait rouvrir que dimanche matin.

La circulation a été interdite sur le pont d'Aquitaine, qui enjambe la Garonne au nord de Bordeaux, ainsi que sur les ponts menant aux îles de Ré et d'Oléron, en Charente-Maritime.

Un méthanier de GDF, le "Provalys", s'est retrouvé en difficulté dans le golfe de Gascogne, victime d'un problème technique en pleine tempête.

Dans tous les départements touchés, des milliers d'appels ont été enregistrés par les services de secours pour signaler des chutes d'arbres qui coupent totalement ou partiellement de nombreuses routes, des toitures arrachées et des caves ou sous-sols inondés.

Les pompiers de la seule Gironde avaient samedi soir 2.788 interventions en attente.

(Reuters - 24/01/09)
Audrey
Tempête :
décès en Gironde d'une septuagénaire sous assistance respiratoire



Un arbre arraché par la tempête
à Perpignan le 24 janvier 2009

Une femme de 73 ans qui était sous assistance respiratoire est décédée samedi à son domicile du Verdelais (Gironde) à la suite d'une coupure de courant provoquée par la violente tempête qui a soufflé sur tout le Sud-Ouest, a-t-on appris auprès de la préfecture. Evènement

Il s'agit d'une femme de 73 ans de la commune du Verdelais dans l'Entre-Deux-Mers, à une quarantaine de km au sud-est de Bordeaux, a-t-on ajouté.

La tempête a déjà coûté la vie à trois autres personnes samedi dans les Landes.

(AFP - 24/01/09)
Audrey
Les résultats ne se sont pas fait attendre...

Biarritz n'avait rien vu de tel depuis 1999


Un arbre déraciné par la tempête,
le 24 janvier 2009 à Biarritz

"A Biarritz, ça arrive que ce soit venteux car on est sur le littoral. Mais là, c'est l'apocalypse !" : Peio Poueyts, agent d'accueil à l'office de tourisme, résume le sentiment de nombre de Biarrots, samedi quelques heures après le début d'une tempête d'une rare intensité.

"Je suis venu en voiture ce matin en faisant du gymkhana, je me suis faufilé entre les arbres et les poteaux sur la chaussée", raconte Michel Borau, agent de la société de transport de l'agglomération de Bayonne (STAB), qui habite à 8 kilomètres de Biarritz. "On n'avait jamais vu ça depuis 1999 !"

Les 80 bus de la ville sont restés au garage, par arrêté préfectoral, les trains ont été annulés et aucun avion ne décollait samedi matin. La préfecture des Pyrénées-Atlantiques a relevé des pointes de vent à 135 km/heure dans la matinée sur Biarritz.

Dans les rues, quelques passants luttent contre les bourrasques. Un vieux monsieur frêle s'aggripe à un poteau de feu rouge, tandis qu'un homme se précipite pour l'aider à se mettre à l'abri du vent, sous un porche.

"Je fais 90 kilos, mais je me suis fait 'bouger' ce matin, et j'ai dû me raccrocher à la voiture d'un collègue", s'étonne Peio Poueyt. Depuis 20 minutes, le téléphone de l'office de tourisme ne cesse de sonner. "Beaucoup d'Anglais, venus pour le match la veille, sont restés coincés".
Biarritz accueillait vendredi soir un match de Coupe d'Europe de rugby, Biarritz-Gloucester, remporté par les Biarrots.

Dans un café du centre-ville, Duncan Kew, David Stewart et Steven Meers se réchauffent autour d'une tasse de café. "La défaite de Goulcester, on s'y attendait, mais un vent pareil, certainement pas", déclare en riant David.

Après le réveil, les trois Anglais ont arpenté quelques minutes les rues du centre-ville.
A quelques dizaines de mètres, un autre groupe d'Anglais se prend en photo devant un arbre de plusieurs mètres de haut qui s'est effondré en travers du square central, quelques minutes auparavant.

Quelques magasins sont restés ouverts, dont la chocolaterie-pâtisserie Henriet, l'une des plus célèbres de la ville. Le client, rare, ne peut toutefois pas acheter d'éclair au chocolat ou autre gâteau cuit, faute d'électricité.

A l'hôtel Windsor, les clients, dont beaucoup de producteurs et réalisateurs venus pour le Festival international de programmes audiovisuels (FIPA), restent une nuit de plus, faute de transport.

"On a eu peu de dégâts, contrairement aux hôtels près du phare, en plein courant d'air", raconte Annie Iribarren, réceptionniste. "Cela se passe dans la bonne humeur, même si beaucoup ont mal dormi à cause des sifflements la nuit dernière. C'était très angoissant".

Sur la plage, un homme en combinaison de plongée se jette à l'eau. Il est prestement rappelé à l'ordre par une voiture de police arrivée sur les lieux. "Il s'est pris un bon soufflon !", lâche la policière, encore sous le coup de la colère.

(AFP - 24/01/09)
LK
\o/
Audrey
Deux fortes tempêtes hivernales dans les trois prochains jours

Deux fortes tempêtes hivernales vont se succéder dans les trois prochains jours, la deuxième, dans la nuit de vendredi à samedi, étant probablement la plus virulente des deux, met en garde Météo France dans un communiqué d'alerte jeudi.

Un bulletin d'alerte met en garde contre "les conditions météorologiques extrêmement agitées jusqu'en début de semaine prochaine".

Après une première alerte pour la nuit de jeudi à vendredi, "la deuxième tempête, qui balaiera une partie du sud de la France dans la nuit de vendredi à samedi devrait être plus exceptionnelle que la première ", a précisé à l'AFP Etienne Kapikian, prévisionniste à Météo France.
Des vents de 110 km/h sont attendus lors de ce deuxième coup de vent sur l'intérieur des terres, à Toulouse ou dans le Gers, et de 130 km/h sur le littoral (Arcachon, sud du Languedoc Roussillon, Corse). Ces valeurs sont susceptibles d'être revues à la hausse dans les 24 heures qui viennent. "C'est quelque chose qu'on n'a pas tous les 3 ans, et les dégâts peuvent être considérables", a précisé M. Kapikian.

Météo France a publié un bulletin d'alerte spécifique pour ces deux tempêtes, la période considérée allant au delà de la vigilance orange, limitée à 24 heures.
"Nous sortons d'une période longue relativement calme au niveau des vents, et les gens ont peut-être un peu perdu l'habitude des tempêtes", a estimé le prévisionniste.

On attend dans les deux cas des vents violents (plus de 100 km/h), y compris sur l'intérieur des terres, de fortes vagues sur les côtes exposées et des précipitations importantes.

La première tempête va aborder le nord du pays par la Bretagne jeudi en début de soirée. Une trentaine de départements seront concernés d'ici vendredi midi, des Pays de Loire à la frontière belge, Ile de France comprise.
29 départements sont en vigilance orange depuis jeudi après-midi.

Cette tempête devrait toutefois être "moins exceptionnelle" que la deuxième, attendue "après une accalmie relative dans la journée de vendredi". La seconde tempête touchera le sud du pays, qu'elle traversera à partir de vendredi soir, de la côte Aquitaine à la Méditerranée.

Pour autant, les deux tempêtes ne devraient pas égaler la violence de Lothar et Martin, les deux ouragans qui avaient traversé la France du 26 au 28 décembre 1999, avec des vents allant jusqu'à 170 km/h à Paris, et 200 km/h sur l'Ile de Ré.

Météo France conseille de consulter régulièrement les informations météo accessibles sur son site internet (www.meteofrance.com).

Il est conseillé en cas de vigilance orange de limiter ses déplacements, de prendre garde aux chutes d'arbres ou d'objets divers, de ne pas intervenir sur les toitures et de ranger les objets exposés au vent.
A Paris, la préfecture de police a recommandé aux automobilistes de réduire leur vitesse et a invité les piétons à prendre garde aux chutes d'objets ou de branches d'arbres.

(AFP - 22/01/09)
 
Retour au forum
 
 
créer forum