Le Petit Monde d'Audrey
 
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Audrey
ThunderLord a écrit :

Ca dépend combien de têtes auront explosé

Tu parles de têtes humaines ou nucléaires ?
ThunderLord
Ca dépend combien de têtes auront explosé
LK
ThunderLord a écrit :

Après 2077, les écoliers apporteront à leurs maîtresses des têtes nucléaires qui n'ont pas éclaté : comme quoi les temps changent \o/


Si on a passé le cap d'avoir des têtes nucléaires non explosées dans son champ, il faudra bien plus de temps à l'humanité pour avoir à nouveau des écoles
ThunderLord
Après 2077, les écoliers apporteront à leurs maîtresses des têtes nucléaires qui n'ont pas éclaté : comme quoi les temps changent \o/
Audrey
Voici un petit "topo" sur ces fameuses "zones rouges", Pierma :
http://www.memorial-de-verdun.fr/pdf/cer/zone_rouge.pdf
Pierma
Citation :


L'explosif, un obus allemand de 7,7 centimètres rempli de billes de métal, était potentiellement mortel dans un périmètre d'un kilomètre, selon un démineur cité samedi par le quotidien Le Républicain lorrain.


ça n'a jamais tué personne "dans un rayon de 1 km"... par contre dans une salle de classe ça ferait un carnage.

Le canon de 77 allemand était l'équivallent du 75 français en moins bon. (On parle donc de 7,7 cm de diamètre, et le projectile doit peser entre 1 et 2 kg)

L'obus dont la tête est remplie de billes s'appelle un shrapnell : il explose en hauteur, au dessus des têtes. Chaque bille fait la taille d'un petit pois.

Les soldat s'en abritaient avec leurs sacs. Ce n'était pas une hantise : la pluie de billes est destinée à blesser légérement un maximum de soldats - ce qui suffit à les mettre hors de combat - plutôt que tuer à coup sûr. Une bille ne traversait pas un casque.

Les paysans ramassent les obus sans faire toute une histoire... si le tracteur n'a pas explosé avec ! Les fers de la charrue arrachent et déterrent un obus du sol... ce n'est pas en le berçant à la main qu'on le fera sauter.

Exception : les obus remplis de gaz de combat. La rouille finit par percer ou fragiliser l'enveloppe. Ceux-là peuvent se mettre à fuir à tout moment. Souvent c'est déjà fait sous terre, c'est même une cause majeure de pollution dans certains secteurs.

Pourquoi tous ces obus qui n'ont pas explosé ? Fabrications improvisées, qui produisent trop d'obus inoffensifs. En 1915, ça représente 1 obus sur 3. Plus rarement : l'obus tombe dans un trou de boue et le percuteur n'est pas écrasé.

Ou le contraire : des obus qui explosent avec le canon, le cauchemar des artilleurs.

Je ne sais pas quel est exactement le statut de ces "zones rouges." Après la Grande Guerre il s'agissait des zones qu'on avait renoncé à déminer.

A Verdun, le champ de bataille est interdit de culture pour toujours : trop d'obus non explosés ou de stocks enterrés, et trop de restes humains. On a planté des pins.


Edité le 10-12-2008 à 04:44:48 par Pierma


Audrey
Une collégienne apporte un obus en cours d'histoire

Une collégienne de 12 ans a provoqué une vive émotion vendredi en sortant de son sac un obus de la Première guerre mondiale pour le montrer à son professeur d'histoire, au collège d'Etain (Meuse), près de Verdun, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. Lire la suite l'article

Gardant son sang-froid, l'enseignant a demandé aux élèves de quitter la classe en laissant l'engin sur une table et a alerté les services de déminage qui ont fait évacuer les 330 élèves du collège.

L'explosif, un obus allemand de 7,7 centimètres rempli de billes de métal, était potentiellement mortel dans un périmètre d'un kilomètre, selon un démineur cité samedi par le quotidien Le Républicain lorrain.

Fille d'agriculteurs, la collégienne avait trouvé la munition près de la grange familiale où les démineurs ont découvert d'autres obus stockés par son père en attendant d'avertir leurs services.

"C'est l'habitude des agriculteurs du coin. Les engins qu'ils trouvent quand ils labourent, ils les mettent au bout du champ", a expliqué un officier de la gendarmerie de Verdun.

Il a précisé que les faits s'étaient produits dans la "zone rouge", le secteur autour de Verdun où les combats de la Première guerre mondiale ont été les plus intenses et où les fouilles sont interdites. "Un gigantesque cimetière", a-t-il ajouté.

(Reuters - 06/12/08)
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Autrefois, on apportait des fleurs à la maîtresse... les temps ont changé
 
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