Le Petit Monde d'Audrey
 
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jilbi
A la place du pere, je lui en aurais collé 2 autres
KIKOOOO SISI \o/
Siyann
Surtout que maintenant ça a bien changé....à l'époque quand j'étais au collège c'est déjà arrivé que des profs foutent des baffes aux élèves, et ça n'avait rien provoqué ! (d'ailleurs c'était aussi des histoires avec les profs de techno...serait-ce une partie de la formation de ces enseignants ? )

M'enfin faut pas déconner quoi, ça fait mal de voir à quel point le système éducatif français qui bat déjà bien de l'aile (kikoo on manque de profs mais on supprime des postes tous les ans !), alors si en plus les profs sont juste là pour servir de cibles, autant lâcher les mômes dans la rue directement (pasque bon, hein, c'est pas forcément les parents qui font l'éducation de leurs mioches !)

Donc Mayrde à ce procès, ce type a eu raison de faire son geste ! :o
ThunderLord
Une paire de baffes, ça n'a jamais tué personne, à tort ou à raison. Surtout quand on se permet d'insulter un prof. Personnellement, j'ai toujours eu de mauvais rapports avec 80% de mes profs, mais jamais je ne les ai insultés. ni ne les ai poussés à une quelconque forme de violence.
LK
C'est Bertrand Cantat qui doit être jaloux
Pierma
Je ne sais pas si je suis d'accord avec ce prof... tout simplement parce que je ne le connais pas. Après tout c'est peut-être un authentique abruti ?

Cela dit, aucun élève n'est jamais mort d'une paire de claque, même injuste. 800€ ça serait cher - s'il est condamné - surtout si ça doit s'accompagner de sanctions administratives.

En théorie, un prof condamné par la justice ne peut rester dans l'enseignement, mais dans la réalité c'est l'administration qui décide. On peut éspérer que la mobilisation de ses collègues amènera l'administration à calmer le jeu.
Audrey
Amende de 800 euros requise contre le professeur qui avait giflé un élève

Une amende de 800 euros a été requise mercredi devant le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe (Nord) à l'encontre d'un professeur de Berlaimont (Nord), jugé pour avoir giflé un élève de 11 ans qui l'avait traité de "connard".

José Laboureur, 49 ans, professeur de technologie au collège Gilles-de-Chin, comparaissait pour "violences aggravées". Il encourt 5 ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.

Le jugement a été mis en délibéré au 13 août.

L'affaire, qui avait éclaté après le dépôt de plainte du père de l'adolescent, un gendarme, et le placement en garde à vue du professeur pendant 24 heures, avait suscité de nombreuses réactions.

Le 28 janvier en plein cours, l'enseignant avait jeté à terre les affaires de l'élève de 6e qui refusait de les enlever d'une table, puis avait plaqué le mineur à un mur. Ce dernier avait alors traité de "connard" le professeur, qui l'avait giflé en retour, puis à nouveau plaqué au mur.

"Ce n'est pas une gifle, c'est une scène de violence. Au-delà de ces violences, il y a une volonté d'humiliation", a estimé dans son réquisitoire le procureur de la République d'Avesnes-sur-Helpe, Bernard Beffy.

"Les autres moyens à votre disposition pour rétablir votre autorité, vous n'avez pas cherché à les utiliser", a-t-il accusé.

Reprochant au professeur un caractère "impulsif", il a rappelé que le collège "ne présentait pas de problèmes de discipline" et que l'enfant n'était pas un élève difficile.

M. Laboureur n'a pas repris les cours depuis l'incident. D'une stature imposante, il est toutefois apparu affaibli à la barre, victime récemment d'une chute dans un escalier.

Il a expliqué avoir plaqué au mur l'élève car il s'était "moqué" de lui en soupirant. Puis est venue l'insulte, et "dans la seconde je l'ai giflé", a-t-il dit.

"J'ai réagi en père de famille. C'est comme si un fils insulte son père. Je n'avais jamais mis de claque avant. En 29 ans de carrière, je n'avais jamais non plus été insulté", a expliqué le professeur, bien noté.

Ses avocats, qui ont plaidé la relaxe, ont fait valoir que la jurisprudence avait reconnu "un droit de correction" quand l'enseignant a épuisé tout les recours pour rétablir son autorité.

"Près de huit enseignants chaque jour sont l'objet de violence et d'incivilités. M. Laboureur est de ceux-là", a conclu Me Francis Lec.

Une pétition de soutien au professeur, lancée par le Snalc-CSEN, a recueilli 26.000 signatures, selon le syndicat, et une dizaine d'enseignants sont venus au tribunal soutenir leur collègue. Ils l'ont applaudi à sa sortie de l'audience.

Le procureur a, lui, rejeté l'idée qu'on faisait le procès d'une école dégradée. "Vous n'avez pas les épaules assez larges pour endosser le rôle de héros de la cause enseignante", a-t-il lancé à l'adresse du prévenu.

Ni l'élève (qui a changé d'établissement) ni ses parents n'étaient présents au procès.

Le professeur de technologie avait d'abord accepté la procédure de "plaider-coupable" avant d'y renoncer.

(AFP - 25/06/08)
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AFP a écrit :

"Les autres moyens à votre disposition pour rétablir votre autorité, vous n'avez pas cherché à les utiliser"

Quels autres moyens ??? ça fait des années que les instituteurs et professeurs n'ont plus aucun moyen de faire de la discipline, qu'ils en prennent toute l'année plein la figure et que tous les droits sont donnés aux "petits m*rdeux" qui passent leur temps à semer la panique durant les cours, en ne respectant rien ni personne !! Et l'Etat n'a jamais bougé ses fesses pour remédier à cette situation, bien au contraire !
Entre insultes, pneus crevés (voire voiture incendiée), coups, j'en passe et des meilleures, je trouve que les profs ont été plus que patients.
Alors non seulement je suis d'accord avec ce prof, mais j'espère que d'autres oseront faire de nouveau régner la discipline dans les lieux d'éducation, qui, rappelons-le, sous "mis à disposition des élèves", mais ne sont en rien "un endroit où tout est permis". Tant que l'on n'aura pas retrouvé le respect des profs et des lieux, cela ne pourra qu'aller en s'aggravant.
 
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