Le Petit Monde d'Audrey
 
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jilbi
ben, en même temps, à 40km, ça caille grave Un petit réchauffement est le bienvenu (et ouais, vu qu'il y a moins de surface, ça doit moins chauffer)

petit lien http://desourcesure.com/futurtechno/2008/04/connaissezvous_michel_fournier.php
Pierma
Coolness a écrit :

C'est possible pour un humain, physiquement, de dépasser le mur du son ? oO

Techniquement, tu balances n'importe quoi de 40000 m, l'objet dépassera le mur du son. (il n'y a pas d'air pour freiner l'accélération)

Pour les effets physiques, la résistance de l'air augmente fortement quand on atteint cette vitesse, mais l'effet de freinage est sûrement moins brutal que pour le plongeur qui touche l'eau après un plongeon de 50 m.

Par contre je ne comprends pas pourquoi il échappe aux effets d'échauffement que subissent les fusées en entrant dans l'atmosphère. Sans doute parce que les fusées arrivent beaucoup plus vite.
jilbi
il a une combi d'astronaute (en plus flexible). ce mec a quand meme une p**ain d'experience en parachutisme.
Et oui, c'est possible, suffit d'aller suffisament haut pour pas qu'il y ait de frottement dûs à l'air
Audrey
Nous le saurons dans le prochain épisode...
Coolness
C'est possible pour un humain, physiquement, de dépasser le mur du son ? oO
Audrey
Un parachutiste français tente le saut en chute libre le plus haut du monde


La tentative de record de saut en chute libre
du parachutiste français Michel Fournier

Un parachutiste français de 64 ans, Michel Fournier, doit tenter ce week-end un saut en chute libre de 40 km au dessus des grandes plaines de l'ouest canadien, rêve d'une vie et record absolu qui pourrait ouvrir la voie au sauvetage d'astronautes.

Michel Fournier et son équipe effectuaient les derniers préparatifs à North Battleford, dans la province canadienne de la Saskatchewan, où une nacelle pressurisée accrochée à un ballon stratosphérique doit l'amener à une altitude de 40.000 mètres, d'où il se lancera dans le vide pour devenir le premier homme à franchir le mur du son.

"Tout se passe très bien. On est en train de contrôler tout le matériel, les tests vont bien, le moral est bon. Tout est OK", a-t-il dit jeudi soir.

Si la météo le permet, l'ex-officier revêtu d'une combinaison pressurisée lui permettant de supporter des températures de moins cent degrés, s'élèvera à l'aube, dimanche ou lundi dans le ciel immense des prairies canadiennes pour ce saut historique autant que périlleux. A priori, le saut aura plutôt lieu dans la nuit de dimanche à lundi, a-t-il indiqué.

S'il réussit, il établira quatre records du monde :
- celui de la vitesse en chute libre (1.500 km/h),
- de la durée de la chute libre,
- de l'altitude de saut,
- ainsi que de l'altitude de vol humain sous un ballon.

Mais, au delà de l'exploit, M. Fournier, qui a plus de 8.600 sauts à son actif et détient le titre français du plus haut saut en parachute à 12.000 mètres, s'est aussi fixé pour objectif "d'améliorer la sécurité des spationautes".

Ce saut "contribuera au développement des techniques et à la sûreté des vols stratosphériques du futur", à un moment où le tourisme de l'espace entre dans le domaine du possible, a fait valoir le spationaute français Jean-François Clervoy qui parraine la tentative.

Cette nouvelle tentative, après des années d'efforts, témoigne de la détermination du colonel parachutiste de réserve qui a déjà mené deux essais infructueux en 2002 et 2003.

"Depuis notre dernière tentative, en août 2003, et la déchirure du ballon au décollage, il a fallu retrouver un ballon fiable, de nouveaux partenaires, renouveler les autorisations, et remobiliser les forces vives. Ce qui fut fait", explique-t-il sur son site internet.

Si cette fois son ballon amène Michel Fournier jusqu'à la stratosphère, sa vie dépendra de son équipement, de son alimentation en oxygène, de sa combinaison et des parachutes destinés à stabiliser sa chute et à la freiner avant de toucher le sol.

"Le risque zéro n'existe pas, mais on a tenté de tout prévoir", avait-il dit sobrement lors d'une conférence de presse fin avril à Paris.

Il avait simulé avec succès l'an dernier les conditions de pression de sa chute dans l'espace lors d'un test dans un caisson "hypobare" de la société marseillaise d'ingénierie en milieux extrêmes Comex.

Avant lui, en 1960 le capitaine américain Joseph Kittinger a sauté de 31.333 mètres dans le cadre d'une expérience médicale. Et, en 1962, le Soviétique Evguéni Andreïev a sauté de 24.483 mètres et établi le record du monde de saut en chute libre.

(AFP - 23/05/08)
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Pas froid aux yeux, cet homme pourtant "d'un certain âge"... Sérieusement, j'aurais plutôt vu un parachutiste de la trentaine, en pleine possession de ses moyens, pour tenter pareil exploit, vu les conditions extrêmes dans lesquelles va s'effectuer ce saut.

Espérons pour lui que tout se déroulera au mieux.
A suivre...
 
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