Sujet :

Décidément, c'est la période des collisions !

Audrey
   Posté le 16-02-2009 ŕ 19:38:56   

Collision entre deux sous-marins :
"le lobby nucléaire cache la vérité" selon une ONG



Le sous-marin français Triomphant

L'Association écologiste Sortir du nucléaire a accusé lundi les autorités françaises d'avoir "caché la vérité" après la révélation d'une collision entre deux sous-marins nucléaires, français et britannique, dans la presse britannique.

"Ce n'est que le 16 février, après les révélations par le quotidien britannique The Sun, que le ministère a reconnu la collision entre deux sous-marins atomiques", indique dans un communiqué le réseau écologiste.

Le 6 février dernier, le ministère de la Défense avait annoncé que le sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) le Triomphant avait heurté un "objet immergé".

"Il apparaît donc clairement que, une fois de plus, le premier réflexe du lobby nucléaire est de cacher la vérité", ajoute Sortir du nucléaire, pour qui "rien n'a donc changé depuis le mensonge d'Etat à propos du nuage de Tchernobyl" en 1986.

"Le nucléaire 'transparent' n'existe pas et n'existera jamais. Les citoyens doivent rejeter cette industrie, tant son volet 'civil' que son volet militaire", conclut le collectif d'associations anti-nucléaires.

(AFP - 16/02/09)
LK
   Posté le 16-02-2009 ŕ 19:53:21   

'Me font pitié ces anti-nucléaire, là. Veulent pas qu'on donne accès aux base d'informations militaires à kinenveux, non plus ?
Audrey
   Posté le 16-02-2009 ŕ 20:01:11   

Un peu plus d'infos à ce sujet...

Collision rarissime entre deux sous-marins nucléaires en plongée

Deux sous-marins nucléaires, français et britannique, sont entrés récemment en collision à grande profondeur, un incident rarissime mais qui n'a pas fait de blessés, ni mis en danger la sécurité nucléaire, selon les marines des deux pays.

Les autorités militaires confirmaient ainsi des informations de la presse britannique lundi, révélant la collision le 4 février entre les submersibles, longs de 140 (pour le français) et 150 mètres, armés chacun de 16 missiles nucléaires balistiques à têtes multiples et qui embarquent à eux deux quelque 250 marins.

Les deux sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), Le Triomphant et le HMS Vanguard, naviguaient à grande profondeur dans l'Atlantique nord lorsqu'ils sont "entrés en contact brièvement", selon la marine française.

Même son de cloche à Londres, où le patron de la Royal Navy, Sir Jonathon Band, a indiqué que les deux bâtiments "sont entrés en contact à très basse vitesse".

Les deux marines assuraient que l'incident n'avait pas fait de blessés, ni mis en danger la sécurité nucléaire (réacteurs de propulsion ou armements) de ces fleurons des forces de dissuasion nucléaires française et britannique.

La Grande-Bretagne dispose de quatre SNLE, la France actuellement de trois (mais les réparations du Triomphant dureront plusieurs mois), et un bâtiment est en permanence en patrouille.

La marine nationale avait annoncé le 6 février que le Triomphant avait heurté en plongée un "objet immergé", endommageant "le dôme sonar" situé à l'avant, mais avait pu regagner la base de l'Ile Longue (Finistère) par ses propres moyens. La marine avait alors assuré privilégier l'hypothèse d'une collision avec un conteneur en train de couler.

Le sous-marin britannique a lui aussi regagné par ses propres moyens Faslane, en Ecosse, selon Londres.

Ce type de collision est extrêmement rare, jamais vu côté français. "C'est la première fois que ça arrive, sur plus 400 patrouilles à notre actif," a déclaré à l'AFP le capitaine de vaisseau Jérôme Erulin, chef du service d'information et de relations publiques de la marine.

"Les sous-marins nucléaires sont maintenant conçus pour émettre moins de bruit que le bruit de fond de la mer. Ce sont deux sous-marins super silencieux qui se sont rencontrés et leur capacité à s'écouter l'un l'autre s'est avérée insuffisante", a-t-il ajouté.

Stephen Saunders, du groupe d'information militaire Jane's, envisageait trois causes à l'accident : une erreur de procédure, alors que l'OTAN centralise normalement les informations sur les patrouilles sous-marines (même si la France n'est pas encore revenue dans le commandement intégré), les avancées technologiques qui ont empêché les bâtiments de se détecter, ou la simple malchance.

La France compte actuellement trois SNLE de nouvelle génération, en attendant l'entrée en service en 2010 du dernier d'entre eux, le Terrible, qui a effectué fin janvier sa première sortie en mer. Conçu pour être quasi-indétectable, il est 1.000 fois plus silencieux que les anciens SNLE de la classe Le Redoutable.

(AFP - 16/02/09)
Constance
   Posté le 16-02-2009 ŕ 21:18:06   

C'est bête quand même... si l'un avait détecté l'autre, ça aurait voulu dire qu'il n'était pas assez furtif... du coup, c'est plutôt une bonne nouvelle pour les deux, ça veut dire que leur furtivité est bonne (ou que leurs moyens de détection sont défaillants )